Opération – Préparation et récupération – 3 étapes
Confiance et sécurité sont un atout majeur pour aller se faire opérer et bien récupérer
Préparer le corps à l’opération
Plus les tissus, les muscles et/ou les organes sont détendus lors de l’opération et plus la chirurgie peut s’opérer sans encombres. Grâce à des techniques de massage thérapeutique, de traitement myofascial et/ou de drainage lymphatique selon le degré de douleur et les besoins spécifique de la personne, 3 séances avant l’opération préparent le corps et ses tissus à être plus disponibles pour l’opération.
Préparer le mental à l’opération
Une opération peut provoquer un stress face à l’anesthésie, à la chirurgie en elle même, ou à la réussite de cette dernière. Ce stress avant l’opération stimule les hormones de cortisol qui à dose répétée ou intense, fatigue l’organisme et le prive d’une partie de son potentiel d’auto-guérison. Afin de remettre le système nerveux, hormonale et immunitaire en état d’équilibre un exercice simple de cohérence cardiaque soutient cet équilibre et permet à la personne d’aller sereinement à l’opération.
Récupération post opératoire
Pourquoi soutenir le processus d’auto-guérison du corps
- Soutenir ou récupérer la mobilité des articulations, de la peau et des organes
- Réduire les oedèmes
- Eviter un gros bras après une mastectomie
- Nettoyer les toxines liées à l’anesthésie
- Eviter ou se débarasser des tensions compensatoires
- Eviter ou libérer les adhérences autour des cicatrices et dans les tissus profonds
- Douleurs et inconforts liés à l’opération
Le processus d’auto-guérison du corps est puissant et formidable à observer. Il cicatrise, se régénère, réabsorbe les liquides, tout cela naturellement. Ce processus peut être soutenu grâce à différentes techniques manuelles pour que les tissus restent souples et éviter les adhérences entre eux.
Cicatrices
Six à huits semaines après une opération, l’assouplissement et ramener la circulation à travers la cicatrice est essentiel pour éviter les complications qui pourraient survenir suite à des adhérences qui peuvent bloquer la fonction de certains ou la mobilité des articulations.
Témoignage
C’est lors d’un massage du dos par ma thérapeute (Magaly Bourquin) m’a fait remarquer que la sensation désagréable que je sentais aux hanches n’était pas normal. En me faisant un massage du dos, mes têtes de fémur appuyaient contre la planche de massage ce qui me donnait une sensation très désagréable. Je croyais que tout le monde avait cette sensation-là quand on les touchait à cet endroit.
C’est à ce moment-là que je lui ai parlé de mes trois opérations des deux hanches (à 10 ans, 12 ans et 21 ans). Je n’avais jamais réalisé à quel point cette peur était handicapante dans mes rapports intimes mais également dans le sport. Je ne laissais personne me toucher au niveau des hanches ou sur mes cicatrices. De même, j’évitais tous mouvements où je pouvais sentir mes têtes de fémur. J’avais l’impression que mes hanches étaient fragiles et qu’au moindre attouchement on pouvait les briser. C’est pourquoi je refoulais directement toute main ou contact approchant cette zone difficile.
On a donc décidé de travailler là-dessus. Magaly a commencé gentiment à prendre contact avec mes hanches en effleurant les têtes de fémur ainsi que les cicatrices. Les premières séances étaient très difficiles car cela impliquait beaucoup d’émotions. La peur se manifestait avant tout en larmes et en grelottements. Une sensation de froid m’envahissait. Puis, les touchers se faisaient de plus en plus insistants et forts.
Petit à petit j’ai appris à apprivoiser cette peur et à l’accepter. C’est comme si je l’a faisais sortir de moi. C’est incroyable les choses auxquelles nous ne faisons même pas attention et que le subconscient mémorise. Les séances m’ont fait me sentir vraiment libre car pour la première fois en plus de 10 ans j’extériorisais une peur restée cachée en moi tout au long de ces années. Libre aussi parce que je me sentais à nouveau entière. Depuis mes 10 ans je n’étais que des jambes et un tronc sans avoir de hanches. Je faisais une parenthèse sur cet endroit-là.
A la fin j’avais confiance en mes hanches et je savais que celles-ci n’allaient pas casser parce qu’on me touchait à cet endroit-là.